« Jeune Juliette » : le film pour ado qui fait du bien

Vous êtes nostalgique de vos quatorze ans ? Ce vendredi soir, le cinéma Le Gyptis vous invite à revivre cette période de grand chamboulement émotionnel à travers la projection en avant-première de Jeune Juliette, le nouveau film d’Anne Émond.

Ah, les années collège ! La belle époque des premiers émois (pas toujours réciproques), des amitiés (souvent compliquées) et des remises en question à n’en plus finir. Et c’est justement ce portrait, non idéalisé, de l’âge ingrat qu’Anne Émond a choisi de filmer dans Jeune Juliette.

Rouquine rondelette, Juliette (14 ans) est une ado qui se cherche. Effrontée et malicieuse, elle vit dans une banlieue du Québec. Pour tromper son ennui, elle s’invente une vie faite de petits et grands mensonges, aux côtés de ses amis, qui comme elle, ne rentrent dans aucune case.

Une esthétique léchée

Tourné entièrement en 35 mm, ce coming of age (récit initiatique où l’on suit l’évolution d’un personne vers la compréhension du monde ou de lui-même ) à l’esthétique léchée, nous invite le temps d’une année scolaire à vivre les émotions de Juliette. 

Loin des films pour ado mettant en scène des héros à la perfection lisse, Jeune Juliette fait des fêlures de ses personnages leur force. Et à l’heure où les icones juvéniles font toutes un 36, s’habillent avec les premiers vêtements venus mais restent toujours à la pointe de la mode et finissent toujours avec le BG, ce film est une bouffé d’air frais.