Lundi 06 Février 2017
Ces artistes vont vous faire décrocher de votre mobile

Les 6,7 et 8 février sont les journées sans téléphone portable ni smartphone. Selon, le cabinet d’audit Deloitte, nous consultons 50 fois par jour notre téléphone* en moyenne! Une relation fusionnelle frôlant l’addiction. Bon d’accord, nous sommes tous atteints de nomophobie, mais la bonne nouvelle c’est que des artistes ont réussi à faire de ce phénomène de société un sujet d’art.
Si nous sommes aussi souvent sur nos téléphones, ce n’est pas pour appeler Papa et Maman, ni pour envoyer des textos à ses amis, mais pour flâner sur les réseaux sociaux. Face à leur influence massive, l’artiste taïwanaise John Yuyi a décidé de créer des tatouages éphémères à l’image de nos interfaces:
Par ses photographies, le street artist italien Biancoshock montre que les fonctions numériques, qui nous semblent essentielles et inhérentes à nos smartphones, existent déjà dans notre quotidien, et ce sans même qu’il y ait besoin d’une connexion internet:
Qui ne s’est jamais retrouvé en pleine rue le nez scotché à son téléphone, sans prêter attention à ce qui se passait autour ? Antoine Gieger a décidé de montrer cette aliénation par le biais de photographie de scènes - bien réelles - et de les retoucher pour mettre en lumière cette addiction:
Pour montrer le manque d’interactions généré par les téléphones portables et l’absurdité de certaines situations, le photographe Eric Pickersgill a décidé, tout simplement, de supprimer les smartphones que tiennent les protagonistes dans ses clichés.
À l’inverse dans sa série « Hide and Seek », Kamil Kotarba ne laisse, au centre de ses photographies, que les bras de ses sujets tenant des mobiles. Dans ces scènes de la vie quotidienne, les smartphones semblent avoir triomphé sur l’Homme.
Collaborateur du New York Times ou encore des Inrockuptibles, Brecht Vandenbroucke utilise la peinture pour dénoncer les travers de notre monde. Des dessins qui à première vue semblent surréalistes, mais à bien y regarder le sont-ils vraiment ?
* Pour les jeunes de 18 à 24 ans, pour la tranche d’âge supérieur le chiffre diminue de moitié.
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