Mardi 16 Juin 2015
Bruno Sanches : Liliane... mais pas que
Qui c'est les plus forts, c'est une histoire de femmes. Vous restez un peu dans votre élément ?
Oui c'est un milieu qui me parle, déjà parce que j'incarne une femme avec mon ami Alex lutz sur Canal Plus ! Mais surtout, moi même durant mon enfance j'ai été très entouré par les femmes. Portugais d'origine j'ai grandi dans une grande famille mais j'ai toujours préféré passer du temps avec mes tantes, ma mère, mes cousines ! Elles sont tellement plus riches, plus drôles (rires). Je ne dis pas que mes cousins et mes oncles ou les hommes en général ne le sont pas, mais les femmes sont plus sensibles....et c'est cela qui me plaisait ! Du coup de me retrouver pour ce film dans cette famille recomposée de filles m'intéressait beaucoup, surtout ces deux nanas fortes comme tout (Alice Pol et Audrey Lamy, ndlr), prêtes à aller jusqu'au bout pour défendre leur droit, leur vie !
Vous n'avez pas envie de jouer dans un gros film d'action plein de testostérone pour inverser la tendance ?
(Rires) Si bien sûr que si j'en rêve ! En mode Expendables, Mad max, Avengers, le rêve de tout comédien.
Qu'est-ce qui vous a plu dans le personnage de Dylan ?
Son côté protecteur. C'est un château fort, doux et violent à la fois, prêt à se battre comme un chien enragé pour défendre ce qu'il aime. Il se cache sous un bouclier, et quand l'émotion arrive, il devient presque violent. Tout ça m'a plu ! Son rapport avec Alice aussi, cet amour un peu enfoui, on a envie de lui dire « vas-y, lance toi ! » Moi par exemple j'ai aimé pendant deux ans une nana sans lui dire pour apprendre plus tard qu'elle était aussi amoureuse de moi !
Comment avez-vous préparé ce rôle ?
Je n'ai pas eu trop de temps de préparer le rôle de Dylan. Je sortais du film de Alex, je finissais le vendredi et le lundi j'enchainais avec Qui c'est Les Plus Forts ? Du coup je n'ai pas réfléchi, j'y suis allé spontanément, tête baissée ! Mais c'était une bonne chose, ça ressemble aussi beaucoup à ce personnage fonceur qui fait parfois les choses sans réfléchir. C'était une façon de rentrer dans le corps de ce mec ! Puis j'ai commencé le tournage à Saint-Etienne. C'est lorsque nous avons tourné cette grande scène au stade Geoffroy Guichard que je me suis rendu compte de la force de cette ville. C'est exactement là que j'ai trouvé qui était Dylan !
Quelle scène du film vous a le plus marqué ?
La scène qui m'a foutu le plus le frisson c'est quand Kim est devant la vidéo de Kim Wild, et qu'elle comprend tout. Et le fait que ce soit filmé de dos c'est tellement intelligent, tellement plus fort. Rien que d'en parler, ça peut me mettre la larme à l'œil !
Dans une précédente pièce, Ladies Night, vous interprétiez le rôle d'un chômeur prêt à tout pour s'en sortir. La galère c'est un thème qui vous inspire ?
Ce n'est pas la galère qui m'attire, c'est plutôt le personnage, sa situation... Il y a beaucoup de choses à construire. Je me sens assez proche de ce milieu, mes oncles et mes cousins sont ou ont été artisans, lorsqu'ils ont immigrés du Portugal ils ont travaillé dans les grandes usines Renault. Donc oui, je me sens proche d'eux. Disons que j'ai été témoin de certaines galères ! C'est vraiment eux les plus forts !
Votre parcours d'étudiant ?
Catastrophique ! J'ai eu mon bac, je sais pas trop comment, et je ne me sentais pas de faire des études à l'époque. Aujourd'hui, je me dis pourquoi pas...
Vous avez quand même fini au cours Florent...
Oui, c'est vrai c'est des études. Mais suivre des cours tels que le système éducatif français classique le prévoit, c'était pas pour moi.
Catherine et Liliane le film, info ou intox ?
Non, intox. Elles sont bien là où elles sont. Si on fait un truc ce sera en interne chez Canal, et ce sera un espèce de faux documentaire. Mais elles continueront l'année prochaine, on les aime trop.
Votre prochain projet ?
Pour l'instant, la sortie de ce film, et après des vacances. Je ne sais pas encore, je me laisse un peu le temps.
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