Vendredi 05 Juin 2020
Plan Angela : les pistes pour lutter contre le harcèlement de rue

Le 28 mai dernier, la secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a annoncé la mise en place du plan Angela. Le but : lutter contre le harcèlement de rue à travers six dispositifs. Les voici.
N°1 : Création de « lieux sûrs » avec le système « Demandez Angela »
Avec ONU Femmes et HeForShe, Marlène Schiappa souhaite développer le dispositif « Demandez Angela » qui propose des lieux sécurisés aux femmes. Si une personne est harcelée ou ne se sent pas en sécurité, elle peut se rendre dans un bar ou un restaurant partenaire et demander à voir Angela. Une fois un employé prévenu, il met la femme en sécurité puis peut contacter la police ou appeler un taxi, par exemple. À l'avenir, le réseau devrait être étendu pour que des établissements tels que les pharmacies ou les magasins soient à leur tour labellisés.
N°2 : Vers une généralisation des arrêts de bus à la demande
Cette mesure permettra à toute personne seule de demander au conducteur de descendre entre deux arrêts de bus afin de se rapprocher au maximum de sa destination finale. Le but étant de réduire le temps pendant lequel une femme se déplace pour tenter de limiter l'insécurité dans l'espace public.
N°3 : Engagement des plateformes VTC
Marlène Schiappa et Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d'État chargé des transports, veulent rendre obligatoire une formation sur les violences sexuelles et sexistes pour tous les chauffeurs de VTC. Dans ce cadre, Uber a même proposé d'offrir 1000 trajets aux victimes qui subiraient une agression.
Nous lançons le #PlanAngela👐🏾 contre le #HarcèlementDeRue ⤵️ pic.twitter.com/3Wu8z6V4yn
— 🇫🇷 MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) May 28, 2020
N°4 : Le harcèlement de rue en comparution immédiate
Pour limiter le nombre d'agressions, les affaires d'harcèlement seront dorénavant traités en comparution immédiate, en cas de récidive aggravée par des faits délictuels. Les prévenus resteront donc en détention le temps que la comparution ait lieu.
N°5 : Mobilisation des réseaux sociaux contre le cyber-harcèlement
La Secrétaire d'État a commencé à travailler avec Snapchat pour sensibiliser les jeunes au cyber-harcèlement, et plus spécifiquement au revenge porn. Elle compte mobiliser d'autres réseaux très populaires comme Tik Tok ou Twitch.
N°6 : Une campagne de communication autour du consentement
Marlène Schiappa a prévu de lancer cet été une vaste campagne pour sensibiliser sur le consentement, notamment à travers le hashtag #NonCestNon.
Partagez cet article