Plans de carrière

Pour celles et ceux qui ont une crise de vocation, ou un doute, s’orienter vers un domaine qui recrute peut être un bon argument de motivation. On fait le point sur les secteurs qui recrutent, armé du rapport « Métiers 2030 » du ministère du Travail.

Soin et aide aux personnes

Si vous n’êtes pas chauds pour la décennie d’études nécessaire pour devenir chirurgien·ne, sachez que de nombreux profils dans le secteur du soin sont également très recherchés. Ambulancier·es, infirmier·es et aides-soignant.es, garde d’enfants, agent·es d’entretien, AVS, aides à domicile, assistant·es maternel·les, ATSEM, auxiliaires de puériculture...

Enseignement

Plus de 3 100 postes n’ont pas été pourvus à l’issue des sessions des concours de recrutement des enseignant·es en 2023. Il manque cruellement de profs de maths et d’allemand notamment. Une « crise de vocation » multifactorielle que le gouvernement tente d’inverser avec la mise en place d’une revalorisation salariale, dès cette rentrée.

Informatique

D’ici 2030, 115 000 postes d’ingénieur de l’informatique seront créés. Soit une coquette hausse de 26 % par rapport à 2019. La bonne nouvelle : les jeunes diplômé·es, sans expérience pro, combleraient les trois quarts des besoins de recrutement. À vos claviers.

Bâtiments, transports et logistique

Avec la pandémie (oui, encore elle), de nombreux chantiers ont été mis à l’arrêt ou ralenti. Ajoutez à cela, de nombreux départs à la retraite, et vous obtenez un secteur qui retrouve sa vigueur. Ainsi, le rapport de la Dares, 120 000 postes dans les métiers du bâtiment (dont la moitié de cadres) seraient créés d’ici 2030. Cadres, technicien·nes, agent·es de maîtrise et conducteur·rices d’engin seront davantage recherché·es que les ouvrier·es du gros oeuvre et des travaux publics.

Commerce, hotellerie, restauration

Plus de 200 000 postes dans le secteur de la restauration sont non pourvus. Conditions de travail difficiles et faibles rémunérations expliquent ce désaveu. Mais les professionnels et les syndicats tentent de revaloriser les conditions de travail, tant les horaires que le salaire, afin d’attirer de nouveaux candidat·es. Affaire à suivre.