Rattrapages en série

Entre plage, job d’été, soirées enflammées, chasse aux Pokemon et festivals déjantés, c’est à peine si on a le temps de se reposer pendant ces vacances. Donc, on se calme, on ferme les volets, on prend son ordi et on se cale sur le lit histoire de bingewatcher comme on aime le faire. Et si vous manquez d’idées, ça tombe bien, nous on en a. Plein.

Orange Is The New Black

La série retrace le quotidien des détenues d’une prison pour femmes. Dit comme ça, ça paraît simpliste mais les personnages sont attachants, les dialogues sont drôles et l’intrigue est relancée en permanence. En fait, tout est bien. On peut même se faire une saison en deux jours, tellement c’est bien.

Love

Un portrait assez juste des relations amoureuses actuelles incarné par le couple de Gus et Mickey. Lui est totalement paumé après s’être fait larguer comme une vieille chaussette, elle, délicieusement névrosée. On ne gâchera pas l’intrigue en dévoilant qu’ils tombent amoureux et que c’est pas joli-mignon-trognon. Rappelons que la série est signée JuddApatow (40 ans, toujours puceau, En cloque, mode d'emploi, SuperGrave). Tout ça dans un format 30 minutes qui nous fait dire à la fin de chaque épisode « Quoi, déjà ?! » et qui nous permet de justifier quand on dit qu’on s’est envoyé une saison de 10 épisodes en une journée.

Stranger Things

Une série qui suit les événements étranges se produisant dans une petite ville américaine. L’ambiance recréée est orientée eighties et c’est très bien fait, avec une BO au poil. A voir même si on n’aime pas trop les séries qui font peur. En plus, il n’y a que 8 épisodes, donc pour le coup c’est vraiment l’affaire d’une journée.

Master of None

Le quotidien d’un acteur new-yorkais raté, incarné par Aziz Ansari, à l’origine de la série (et également vu dans Parks and Recreation). 10 épisodes pour explorer autant de thèmes : la famille, les vieux, le sexe, le féminisme, le communautarisme, à travers des situations parfois banales et parfois complètement débiles. Bref, des problématiques pertinentes, traitées de manière drôle et hyper subtile. Allez-y, vous nous direz merci J

Broad City

 A côté de Broad City, les meufs de Girls sont des bonnes sœurs. Portée par la chaîne Comedy Central (South Park, le Daily Show de Jon Stewart) la série explore les déboires amoureux de deux new-yorkaises juives et féministes autoproclamées. C’est crade, c’est parfois un peu filmé avec les pieds, y a des scènes de génie et d’autres qu’on n’a toujours pas comprises… Bref, on est loin des séries américaines propres et bien ficelées, et c’est ça qui est bon. La série dure 11 heures au total donc là aussi pour un coup de boulimie audiovisuelle, c’est tout à fait adapté.